Portrait

Laurent Derache,
prix Francis Baxter 2004

;

La passion de la musique lui sera transmise par son père mélomane. À la maison, en voiture, on écoute beaucoup de disques, de tout. Il ne lui restait plus qu’à trouver le moyen d’exprimer ses émotions, un prolongement de l’âme, l’instrument. Là encore, c’est papa qui oriente son choix vers celui qui le fascine depuis toujours, l’accordéon, il rêvait d’en jouer. Laurent fera ses armes avec valses musette, pièces virtuoses et autres morceaux de bravoure du poumon aux deux claviers. Puis c’est la rencontre avec le jazz. Coup de foudre. Viennent alors les envies d’émancipation, de liberté, et de nouveaux horizons plus vastes. Il rejoint la classe de jazz du Conservatoire de Reims, puis le Centre des Musiques Didier Lockwood. Curieux et assoiffé de connaissances, il étudie aussi l’harmonie classique au Conservatoire du Xe arrondissement de Paris. Tel est le background qui permet aujourd’hui à Laurent Derache d’être un musicien complet. 2005 signe le début de sa carrière professionnelle. Il s’installe à Paris. Multiplier les collaborations artistiques, avec le sentiment profond qu’il se nourrit de chacune d’entre elles, devient un leitmotiv. Jazz, blues, musique classique, musiques du monde, chanson, il est à l’aise dans tous ces styles, qui pour lui n’ont pas de frontières. Parcourir le monde son accordéon sur le dos, puis le poser sur ses genoux pour s’exprimer en concert, au théâtre, ou en studio, est une raison de vivre pour le musicien, toujours en quête d’aventures nouvelles.

Laurent Derache (détail). Prix Francis Baxter 2004. Photo : Éric Allard-Jacquin.

« J’ai été très honoré de recevoir le prix Francis Baxter en 2004. Je me souviens de la cérémonie comme si c’était hier ! J’ai eu l’occasion d’y jouer quelques morceaux, et même la chance de rencontrer Sanseverino, avec qui j’ai travaillé quelques années plus tard. »

— Laurent Derache

Crédits photos : Éric Allard-Jacquin.